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« Mange tes haricots ! », « Finis tes courgettes !», « Allez, juste une cuillère ? ». Ça vous rappelle des souvenirs ? Nous aussi ! Et voilà que nous en sommes au même point avec nos enfants : ils n’aiment pas les légumes… et nous nous trouvons sacrément démunis, comme nos parents l’étaient autrefois. Chez Smartfooding, on s’est penché sur la question et on vous propose de comprendre cette phase de l’alimentation. On vous donne quelques astuces testées et approuvées pour faire aimer les légumes à vos p’tits loups !
Jusqu'ici, bébé prenait des repas exclusivement composés de lait. Entre 4 mois et 18 mois, l’enfant est amené à goûter de nouveaux aliments, dont les légumes. Ça tombe bien car à cet âge, il est particulièrement ouvert aux nouvelles saveurs. C’est un moment propice pour faire découvrir au bébé l'envie et le plaisir de manger, tout en respectant les grandes étapes de la diversification alimentaire.
Ensuite, ça se complique. Progressivement notre enfant ne va plus accepter aussi facilement qu’avant les aliments nouveaux qu'il ne connaît pas et refuser même ceux qu’il appréciait pourtant avant, c’est ce qu’on appelle la néophobie alimentaire.
A table, notre enfant adopte un comportement nouveau : il détourne la tête, il ferme la bouche quand on approche la cuillère, il repousse son assiette. Son contenu est observé, senti, touché même, mais rien n’y fait, notre enfant ne veut pas y goûter ! Pas de panique, c’est normal, car à 18/24 mois, la néophobie concerne beaucoup d’enfants, même ceux qui mangeaient de tout auparavant.
Comme ils ont souvent une préférence naturelle pour le sucré, les légumes vont devenir problématiques ! Le légume apparaît comme « nouveau » pour notre enfant, même s’il ne l’est pas à nos yeux. La carotte, par exemple, il la connaît et en a déjà mangé. Oui, mais là, la carotte n’a pas la même présentation, elle est râpée et crue plutôt que cuite… etc. C’est donc nouveau car notre enfant ne la reconnaît pas. Il hésite alors à la manger.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». C’est La Fontaine qui le dit et c’est vrai pour les légumes aussi : il va falloir nous armer de patience.
Ne nous décourageons pas car en moyenne il faut de 10 à 15 expositions d’un aliment nouveau à notre enfant pour qu’il se familiarise et l’accepte. A chaque fois, on insiste pour qu’il goûte, même un bout minuscule. Négocier, forcer ou punir notre enfant ne mènera à rien, sinon à créer un climat anxiogène au moment des repas... Il ne faut surtout pas se décourager si le premier essai se révèle catastrophique. Il nous en reste encore 14 ! Varions les moments de la journée pour goûter : petit-déjeuner, déjeuner, goûter, pique-nique … Toutes les occasions sont bonnes. Ne nous décourageons pas !
Tout comme notre enfant nous imite en jouant, il reproduit notre comportement à table. Alors mangeons des légumes et il comprendra que c’est bon ! Cela diminuera sa méfiance et il sera plus apte à goûter. Et avouons que cela ne nous fera pas de mal d’en manger davantage.
Plus largement, si notre enfant refuse un aliment, faisons-le goûter aux autres ! S’il voit sa fratrie, ses cousins, ses amis, ses grands-parents le manger, nul doute qu’il voudra les imiter. Ne nous privons pas de ce stratagème !
Commençons l’apprentissage par des légumes doux et faciles à digérer (carotte, petit pois, haricot, potiron, panais…). Ensuite, quand notre enfant grandit, élargissons les variétés sans compter.
Choisissons des légumes de saison. C’est meilleur pour nous et pour la planète. Notre enfant pourra vraiment découvrir et savourer le goût de chaque légume individuellement.
Parce qu’il est important que notre enfant découvre le VRAI goût du légume, on propose de goûter un bout minuscule. L’enfant comprend qu’il s’agit bien de goûter un petit morceau, plutôt qu’une assiette entière. Et il osera davantage se lancer..
Associons 4 saveurs au maximum dans un même plat, sinon les papilles s'y perdent. Et l’enfant va trier et ne garder que les aliments qu’il aime. Pas fou !
Faire cuire les légumes plus de 20 minutes leur font perdre saveur, vitamines et sels minéraux. Alors soyons attentifs! N’ajoutons pas de sel ni d’épices au début.
Certains légumes sont plus attrayants crus : nos enfants seront ravis de croquer des bâtonnets de carottes ou des concombres. Quelle joie parfois de picorer et manger avec les doigts ! D’ailleurs, les plus petits ont parfois besoin de passer par une phase exploratoire des aliments : touiller, tripoter, sentir pour enfin l’accepter. « On ne doit pas jouer avec la nourriture » dit-on. Mais si, à 18/24 mois, c’est permis !
Pour faire accepter les légumes aux enfants, nous sommes prêts à ruser.
On peut camoufler 10% de courgette dans 80% de pommes de terre en purée et on augmentera progressivement la proportion au fur et à mesure. Notre enfant se sera habitué au goût.
Notre petit ne reconnaît pas ce légume dans son assiette et refuse de le manger ? Nous pouvons alors rajouter un aliment connu qu’il apprécie et connaît déjà. Notre petit néophobe sera alors plus enclin à goûter le nouvel aliment. Malin ?!
Varions les textures : la purée de légumes apporte de la douceur, les soupes froides ou chaudes éveillent les papilles. Ce sont parfois des bonnes solutions pour cacher les légumes verts un peu forts que nos têtes blondes aiment moins.
On peut faire référence à des plats qu’il aime bien mais varier les légumes. Ainsi les frites seront en panais ou en patate douce, les gaufres ou les chips en légumes. Le trompe-l’œil peut parfois être une solution piquer la curiosité de notre enfant. Idem, des farines de légumes apparaissent dans le commerce pour varier les plaisirs et éveiller le goût.
On l’a dit, il ne faut pas hésiter à varier entre les légumes crus et cuits. On peut aussi jouer facilement sur la présentation : jeux de couleurs, formes variées et originalité (voire création artistique). On peut utiliser des emporte-pièces ou tailler les légumes pour rendre le repas plus ludique. Scène champêtre en purée de brocoli, grains de maïs et dés de carottes, bonhomme ou animal souriant, souris en radis…Achetez quelques assiettes colorées ou à motifs et le tour est joué. Usons de nos talents d’artistes pour faire du « food art ». En attirant son regard sur nos assiettes œuvre d’art, nous devenons des pros pour lui faire changer d’avis et notre enfant comprend que le légume n’est pas austère !
A l’instar du loto des odeurs, nous avons testé avec nos plus grands un « jeu des goûts » fait-maison avec des légumes et d’autres aliments parmi leurs préférés. Les enfants apprécient. Jouez-vous aussi, les yeux bandés, vous verrez !
Notre enfant aime bien nous accompagner au marché ou nous aider en cuisine ? Profitons-en et emmenons-le découvrir les légumes sur les étals colorés et laissons-le en choisir quelques uns (le petit chou tout mignon, l’énorme potiron ou la tomate biscornue auront leurs préférences !). Les couleurs, les odeurs et l’ambiance champêtre montrent les légumes dans leurs plus beaux atours.
Si on est à la campagne, un petit tour chez des agriculteurs qui proposent la cueillette en plein champ peut aussi être une très bonne idée. Un bon moment en famille pour remplir notre panier de savoureux légumes, mais aussi pour faire comprendre à nos bambins comment ils poussent et ainsi mieux les appréhender. Et si nous avons la chance d’avoir un jardin, n’hésitons pas à faire quelques plantations potagères…
Ils seront ensuite fiers de nous aider à les cuisiner et joueront les apprentis- commis avec plaisir.
Nul doute que vous trouverez tout seul des idées pour que les légumes reviennent dans l’assiette de votre enfant et qu’il les apprécie pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire nos alliés pour une alimentation riche en vitamines, en sels minéraux et en antioxydants et source de fibres. Bref, les légumes ont tout pour eux ! alors mangeons 5 fruits et légumes par jour, comme le préconise le Programme National Nutrition Santé en France.
Maintenant, à vous de jouer !
![]() | Article réalisé par Isaure
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